MIPE 2012

Nouvelle initiative littéraire pour cette 9ème édition du MIPE, orchestrée par Philippe Bodin, avec la complicité d'Anne Bihoreau. Vendredi 15 juin, de 19h à 22h, au 21 Rue des Ponts, à Dol. Un clic pour en savoir plus !

Mois de la photo : Ecritures éclectiques, aussi….

Vendredi dernier 15 juin, eut lieu à Dol, au 21 rue des Ponts, une nouvelle initiative littéraire inscrite dans le cadre du mois de la photo, consacré cette année à « Société et consommation ».

Une trentaine de personnes sont venues, pour cette deuxième édition, écouter les textes qu’une dizaine de lecteurs ou d’auteurs, édités ou non, ont bien voulu leur faire partager sur le thème : « Liberté de l’homme, Regard sur l’objet, Ecritures ». L’être, c’est l’œuvre, dit le poète ; aussi c’est sous le signe de la diversité de l’expression littéraire, poétique, du style, de la langue, dans l’écriture, que s’est située d’emblée cette soirée. 

Du regard porté sur la ville, un New-York subtil découpé à travers les mots de Céline, à la rencontre émerveillée d’un enfant avec le sculpteur Zadkine dans le Lot en 1934, sous la plume de Gaëtan Lecoq, ou encore aux mots ciselés du poète dolois Pascal Fauvel nous parlant du peintre espagnol Antoni Tapiès, au verbe de la passion dans la Princesse de Clèves, le public s’est rapidement trouvé plongé dans un regard et un langage très photographiques. Après une pause conviviale, Nicole David nous a convoqué à travers le paradoxe de l’écriture dans la douleur du souvenir chez George Semprun ; « Pour faire le portrait d’un oiseau » de Prévert se devait de prendre la suite, lu par Marguerite Bertoni, généreuse fée des mots, comédienne et metteur en scène revenue dans la région spécialement pour cette occasion. Avec « Le droit de rêver » de Gaston Bachelard, suivi des derniers mots de Tolstoï dans « Guerre et Paix », Daniel Baux nous a élevé aux méandres de la pensée d’un imaginaire. Enfin, des textes poétiques de Marie Robin, de Pascal Fauvel, d’Anne Bihoreau, de Philippe Bodin et de Marguerite Bertoni, sur la liberté et l’écriture, ont ponctué la soirée, faisant contrepoids à des écrits plus particuliers dans leur conception et leur regard, d’un schizophrène polythéiste ou du musicien Daniel Darc.

Par le récit et le bien dire, cet instant de connivence littéraire et poétique nous a offert quelque chose d’unique, un instant de paix et de récréation avec nous-même. Ce brillant succès nous encourage à renouveler l’aventure encore une fois !